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La Gazette Républicaine

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Liste des Maires de PUY L’ÉVÊQUE reliés à un de ses événements accomplis.

Citer les Maires qui ont administrés PUY LÉVÊQUE en rattachant un événement accompli pendant leur(s) mandat(s) semble permettre de mieux comprendre l’évolution de la cité et de rendre hommage à ceux que le temps a oublié!

Liste des Maires qui se sont succédés à PUY LÉVÊQUE du XVIIe à fin XXe siècle.

1. LAPORTE -1790 –1792- :

Le premier Maire s’appelait Laporte, nous ignorons son prénom. (Un manuscrit des archives départementales a permis de l’identifier). Le 14 novembre 1790, l’Assemblée Générale de la commune est convoquée par ce Monsieur Laporte, Consul et Maire, afin de procéder au renouvellement des élus. La réunion s’est tenue dans l’église du couvent des capucins servant alors de mairie.

2. Antoine SABATIÉ -1792-1794- :

Le 17 septembre 1793, à la veille d’instaurer la grande Terreur, la Convention vote « La loi des Suspects ». Elle permet l’arrestation de ceux qui n’ayant rien fait contre la liberté, n’ont rien fait pour elle. Autant dire que tout le monde est menacé. C’est ainsi, que Raymond LADURANTIE et Antoine CAPOULUN, habitants de Puy L’évêque furent arrêtés pour avoir coupé l’arbre de la liberté dans la nuit du 18 au 19 mars 1793. (Il était de coutume depuis la révolution de planter un jeune arbre, de préférence un peuplier dans chaque commune française, symbole de vie, force, et puissance).

Nous ignorons à quelle peine nos deux concitoyens ont été condamnés. Cette loi sera abrogée après la chute de Robespierre le 27 juillet 1794.

3. François MIQUEL -1794-1796- :

Puy L’Evêque, manifestant son désir d’effacer la période dramatique de la Terreur, remplace le nom de Puy Libre en Puy sur Lot. Une école primaire publique étant prévue dans chaque commune de plus de quatre cents habitants, Monsieur LUGAN, ancien prêtre ouvrit une école de garçons qui comptait quarante cinq élèves et trois enseignants. La morale républicaine y était enseignée avec force et vigueur.

4. François MOURGUES -1796-1797- :

Institution des fêtes morales ou philosophiques destinées à célébrer les sens des valeurs du peuple : fête de la jeunesse, des époux, de la vieillesse, fêtes de la victoire, où il était rendu hommage aux vertus militaires et civiles des citoyens méritants dans la commune. La date était fixée au 29 mai 1796. Puy L’évêque y participa honorant ses héros républicains.

5. Jean Paul TEYSSANDIÉ -1797-1801-:

Début du consulat, Napoléon est désigné 1er Consul à la tête de l’exécutif. Le 18 juillet 1798, deux Puy-l’évêquois, la femme DEMEAUX, dite Pixaude veuve LAFON et Martin CLAVEL étaient prévenus d’avoir provoqué un attroupement séditieux pour protester contre l’exécution d’un arrêté relatif à l’application du calendrier républicain. Ce calendrier permettait entre autre de supprimer de nombreuses fêtes chômées et de remplacer le jour du repos dominical par un jour de repos décadaire. Abrogation de cette loi le 31 décembre 1805.

6. Guillaume DULAC -1801-1814- :

Sans doute séduit par le prestige de Jean Baptiste BESSIERES, militaire natif de Prayssac élevé à la dignité de Maréchal d’Empire par Napoléon, de nombreux habitants du Canton s’engagèrent dans la garde impériale. Beaucoup de recrues ne revirent pas le Lot, tués au combat.

7. André Raymond DE GUISCARD -1814 – 1830- :

Descendant de la famille propriétaire du château de Bar, situé dans la plaine de Courbenac sur la rive gauche du Lot, il fut Maire de Puy L’évêque et conseiller général du Canton. Il publia un avis d’adjudication le 26 mars 1830 pour la construction d’une halle, prétoire et maison commune sur la place de Casseminié (actuellement place de la halle).

8. Joseph VIGOUROUX -1830- 1839- :

Une nouvelle agitation antifiscale s’installe dans les campagnes venant principalement des débitants de boisson, victimes des taxes sur le vin, perturbant le service de la régie comme à Puy L’évêque en octobre 1831. A Puy L’évêque, comme dans le reste du département, la population augmente pour atteindre son maximum vers 1835, comblant le déficit lié à une longue période de troubles et de guerres. Un recensement de 1836 fournit la liste nominative des habitants et en donne la répartition.

9. Jean Baptiste MERCIÉ -1839- 1876- :

Début des grands travaux d’urbanisme qui vont se succéder pendant plusieurs décennies.

1840 – Existence d’un Bureau de bienfaisance qui accueillait mendiants et SDF

1841 - Agrandissement de la halle aux grains (actuellement place de la halle).

1842 – Depuis la révolution, la Mairie était installée dans l’anciennne chapelle du couvent des Capucins, spartiate et non fonctionnelle . Projet de rénovation de la Mairie : conservation de la nef voûtée de l’ancienne chapelle des Capucins et construction au dessus de bureaux accessibles par un escalier extérieur. (Actuelle Mairie aménagement semble être terminé vers 1844).

1850 – Travaux sur le Lot, pont suspendu, percement de la Grand’Rue et réseau routier.

1856 – Agrandissement du Foirail limité à l’actuelle place du Rampeau. Il fut étendu de la route à l’Eglise Saint Sauveur absorbant une vigne et des champs.

Fait divers : Un aliéné mental était monté sur l’une des colonnes supportant les câbles du pont suspendu. Il y est resté deux jours et deux nuits ! Au troisième jour, un Puy-l’évêquois nommé François Bessières a grimpé et après une lutte courageuse est parvenu à le faire redescendre. Ce sauveteur téméraire fut félicité et reçu une récompense de vingt francs. Dirigeant la commune de Puy L’évêque de 1839 à son décès en 1876, Maître Jean Baptiste Mercié, fut le principal initiateur et maître d’ouvrage de la plupart des modifications de l’urbanisme réalisées à Puy L’évêque au 19e siècle.

10. Jean Pierre BOSC -1876 – 1882-

11. Jean Pierre DELONCLE -1882 – 1886-

La fin du 19e siècle voit la construction ou la rénovation des bâtiments publics. Après la restructuration de l’église de 1877 à 1880, le réaménagement de la Mairie s’est étalé sur une dizaine d’années. Après deux reports sous le second empire, la suppression de la voûte est enfin décidée en 1883. Remontant au Moyen âge, elle donnait des signes de fragilité inquiétants. La tour fut restaurée et munie du parapet présent aujourd’hui encore, à son sommet. En 1885, les ouvertures de la façade ouest de la mairie surplombant l’école St Joseph ont été murées. En 1891, le mur de soutènement de la Truffière a été achevé et après remise en état, la croix de la mission a été installée.

12. Pierre Bonaventure DELBREIL -1886 – 1889 :

Malgré une politique religieuse restée forte , les idées républicaines et laïques se sont largement développées à la fin du XIXe siècle. Lors d’une fête votive de 1887, la fanfare regroupant des élèves de l’école des frères des écoles chrétiennes a exécuté la Marseillaise devant le domicile du Maire. Les frères furieux ont insulté les organisateurs et les élus. Suite à cet incident, certains élèves et le maître de musique furent renvoyés. Le Maire en rendit compte au préfet regrettant cette attitude anti républicaine. Deux ans plus tard, une demande de laïcisation de l’école des frères reçut contre l’avis du Maire la majorité du conseil municipal . Pierre Bonaventure Delbreil démissionna de sa fonction et fut remplacé par Pierre Thomas Puech.

13. Pierre Thomas PUECH -1889- 1903 :

En 1889, le Maire signe le traité de concession d’éclairage public qui comptera vingt réverbères dans un premier temps alimentés « aux huiles minérales ». A la fin du siècle, leur nombre avait triplé. Par mesure d’économie, l’éclairage était limité au départ à l’hiver et pendant vingt jour par mois. Le traité de concession conclu pour dix ans a été prolongé jusqu’à la mise en exploitation de l’usine électrique en 1904.** Puy L'‘évêque** a donc eu son « allumeur de réverbère ».

14. Michel DELTIL-1903- 1909 :

Le début du 20e siècle marque l’apogée du commerce de proximité. Les commerçants et artisans se comptent alors par dizaines répartis essentiellement le long de la Grande rue et des deux routes desservant Puy L’Évêque, celle de la partie supérieure du bourg reliant Cahors à Villeneuve sur Lot, et celle passant sur le pont en direction de la plaine.

15. Joseph ROUMA -1909 – 1942 :

Médecin à Puy L’Evêque. Il mit en place une campagne de vaccination de masse contre la typhoïde après de nombreux cas recensés dans la commune entre 1910 et 1913. Entre 1942 et 1945, les responsables municipaux ont vu évoluer la dénomination de leurs titres en fonction des contraintes politiques du moment.

16. Ernest MARCOULY -1945- 1989 :

Entrepreneur de travaux publics et résistant (2e guerre mondiale) est à l’origine de la réalisation d’équipements collectifs et de la modernisation du village.

17. Lucien SAVOURNIN -1989 – 2001 :

se distingua par son engagement dans la vie associative. Président du Club de Football, on lui doit la reconstruction de la Maison de retraite.

Peinture de Eugène Delacroix - La liberté guidant le Peuple - 260 × 325 cm La Liberté guidant le peuple est une huile sur toile d’Eugène Delacroix réalisée en 1830, inspirée de la révolution des Trois Glorieuses. Présentée au public au Salon de Paris de 1831 sous le titre -Scènes de barricadesnote-, le tableau est ensuite exposé au musée du Luxembourg à partir de 1863 puis transféré au musée du Louvre en 1874.

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Le peintre a fait connaître sa toile comme une allégorie inspirée par l’actualité la plus brûlante. Elle a pour cadre les trois journées du soulèvement populaire parisien contre Charles X, les 27, 28 et 29 juillet 1830, connues sous le nom des Trois Glorieuses. Le 25 juillet, Charles X publie quatre ordonnances dans le but d’écraser l’opposition libérale. Ces mesures comprenaient la suspension de la liberté de la presse périodique, la dissolution de la Chambre des députés des départements, la réforme du suffrage censitaire favorable à l’aristocratie et convocation des collèges électoraux pour le mois de septembre. L’opposition appelle à la désobéissance. Les classes moyennes et le peuple de Paris se révoltent. La capitale se couvre de drapeaux tricolores et de barricades. Le peintre a nommé sa toile 28 juillet, date cruciale de la prise de l’hôtel de ville par les émeutiers. À la faveur de trois jours d’émeutes, Charles X abdique. Louis-Philippe prête fidélité à la Charte révisée le 9 août, inaugurant la « Monarchie de juillet ».