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L'A S S A P E de 1979 à 2013

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Association pour la Sauvegarde des Sites et de l’Architecture de Puy L’Évêque, de son canton et de ses Environs.

-46 ans d’existence à PUY L’ÉVÊQUE, du 25/10/1970 au 15/10/2013-

Source : Archives de l’ASSAPE.

Précisions : Toutes les phrases en italique provienent textuellement des comptes rendus de l’ASSAPE

NOMS ET OBJETS DE L’ASSAPE -

Initialement, cette association s’appelle ASSPE et a pour objet :

La sauvegarde, la mise en valeur, et éventuellement l’entretien et l’exploitation touristique des sites de la commune de Puy L’Évêque et de son canton et de ses environs.

Puis rapidement, elle prend le nom de : ASSAPE (acronyme plus facile à prononcer) avec un objet un peu différent :

Sauvegarde, mise en valeur et développement touristique des sites de Puy L’Evêque, de son canton et de ses environs.


LES PRESIDENTS SUCCESSIFS DE L’ASSAPE -

1970 : M. le Dr BOUCHARD - (médecin exerçant à Paris).

1971 : un Président d’honneur fut nommé: M. Maurice DEJEAN - (1899-1982) : Diplomate. Ambassadeur à Moscou. (Sa présence à l’ASSAPE fut éphémère).

1973 : Mme Françoise BOUCHARD - (à la suite du décès de son mari).

1979 : M. le Dr Michel BRULÉ - (médecin militaire résidant à Martignac dès sa retraite).

1987 : M. Jean-Pierre CLAMENS - (de Grézels – ingénieur civil et militaire- secrétaire général puis directeur de sociétés immobilières, gestionnaire de sociétés HLM).

1995 : M. Jean-Pierre DAVEZAC - (ingénieur - verre et céramique à Paris).


LES OBJECTIFS DE L’ASSAPE -

« L’objectif est de développer le tourisme dans la région naturelle, inciter les familles à y résider, favoriser une activité économique et maintenir une population rurale suffisante et active ».
« Avoir la chance de pouvoir ou d’espérer vivre un jour dans un milieu où le béton et le macadam n’ont encore banalisé nos racines, demande une imagination respectueuse qui est l’affaire de tous et non d’un seul, quelles que soient ses prérogatives. »


QUELQUES RAPPELS SUR LE CONTEXTE ECONOMIQUE EN 1970 –

L’exode rural a commencé dans les années 1880 à la suite d’une crise nationale agricole très grave liée au phylloxéra. Cette crise concernera l’ensemble du territoire après la seconde guerre mondiale qui fit des centaines de milliers de victimes parmi les ruraux. Elle a également joué un rôle prépondérant dans l’exode rural par la rencontre des jeunes ruraux et des citadins.

Les droits progressivement obtenus par les ouvriers - semaine de 40 heures, congés payés lors du Front populaire - furent également vécus comme des injustices fortes par la population rurale qui en était exclue.

La population rurale entame une décroissance ininterrompue jusqu’en 1975, date à laquelle le mouvement s’inverse. Des citadins s’installent à la campagne, mais gardent un mode de vie urbain, un travail en ville.

Le développement du parc automobile facilite les déplacements. L’apparition des supermarchés bouleverse le mode de distribution des produits de consommation. Les habitants du centre bourg construisent des maisons plus fonctionnelles en périphérie.

Ce phénomène de « rurbanisation » produit un « mitage » du paysage par un bâti parsemé, ou réparti en lotissements souvent à proximité des noyaux villageois existants.

A PUY L’EVEQUE, l’entreprise MARCOULY, - travaux publics- l’usine VIRBENT -céramique -et la SOVEX -matériel de ventilation et de chauffage- représentaient les industries locales principales.


L’ASSAPE EST NÉE D’UN CONSTAT :

« Depuis 1960, l’activité de la construction est allée en s’accélérant, tant mieux ! cela prouve que nous consacrons à nos maisons de plus en plus de soin et d’argent.

Cependant devant beaucoup de réalisations, on a de pénibles impressions …. Des maisons anciennes sont défigurées et coiffées de vilaines tuiles, le ciment gris s’étale dans les moindres constructions. Le mauvais goût règne en maître …

…La nature source de beauté et de vérité est méprisée, parsemée de bâtiments en désaccord avec le paysage et souillée de détritus… La basse vallée du Lot détient le record des erreurs. Certains de nos villages et de nos sites sont devenus méconnaissables, laids et anonymes. Il est temps de réagir et de trouver des solutions pour préserver ce qui peut encore l’être. C’est un des buts que nous poursuivons. »

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PUY L’ÉVÊQUE en 1960- Fonds Jacques MAYSSAL


LE STATUT DE L’ASSOCIATION :

Toute association est encadrée par un statut ; En voici quelques articles, les plus particuliers :

 ARTICLE 7 : Pour devenir membre, il faut :

  • être présenté par 2 parrains.
  • être agréé par le conseil d’administration
  • avoir payé la cotisation annuelle applicable …..
  • se conformer aux statuts, règlement intérieur et décisions collectives.

Ne devenait pas membre de l’ASSAPE qui voulait !

ARTICLE 10 : L’association peut être dissoute selon les formes prévues par la loi. Il est nommé plusieurs commissaires chargés de la liquidation. Les reliquats de caisse après liquidation sont attribués à des œuvres d’assistance indiquées par l’assemblée générale ayant décidé la dissolution.

Et la liquidation fut faite dans les règles à la suite de la dernière assemblée générale du 13 juillet 2013.

« Les reliquats ont été regroupés en un versement unique dont le bénéficiaire est la commune de PUY L’EVEQUE (œuvres sociales) ». par Pierre DAVEZAC, Jacqueline LACOMBE et Serge SOUPLET.***

L’ASSAPE qui était propriétaire des vestiges de l’église de St AVIT dut auparavant négocier la vente de ce bien.


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PUY L’ÉVÊQUE en 1970 - Fonds Jacques MAYSSAL


LES PROGRAMMES D’ACTION DE L’ASSAPE :

(limités à Puy L’ÉVÊQUE).

D’entrée, ils se divisent en 3 commissions :

1. HABITAT ET URBANISME

2. PROTECTION DES SITES NATURELS

3. TOURISME ET LOISIRS


1. Dans le domaine de l’HABITAT ET URBANISME.

1971 : Lors d’un conseil d’administration, M. Deloncle relate : « l’existence de souterrains très beaux à Puy L’Évêque entre le château Lychairie et l’hôtel Henry en passant devant l’actuel garage des pompiers ».

Qu’en sait-on actuellement ????

1972 : Annonce : Le lotissement du cingle et celui de Caumont vont se créer.

1973 : L’ASSAPE désapprouve la construction d’un silo « inesthétique vu la proximité du site » qui causera des nuisances sonores et en demande son déplacement. En réponse, des techniciens de Toulouse (rémunérés par la commune) proposent l’édification d’un mur d’insonorisation.

1974 : L'ASSAPE annonce 1.qu’une zone industrielle et artisanale est prévue près de la gare avec possibilité d’utiliser la voie ferrée encore en activité pour le trafic des marchandises, 2. qu’une station d’épuration est à l’étude, financée à 80% par la DDA et le reste à la charge des utilisateurs et 3. qu’un embarcadère rive gauche du Lot va être installé.

1979 : L’ASSAPE annonce que la municipalité propose d’élargir la rue St Sauveur en démolissant le marché couvert et les maisons voisines, de créer un parking dans la vieille ville et d’agrandir la zone artisanale en direction du château de Bar. « Y a-t-il, chez nous, nécessité à établir une zone artisanale ? ce n’est pas évident ! elle tournera en zone de stockage, comme toujours ! » déclare un membre de l'ASSAPE.

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La halle en 1980- Fonds Jacques MAYSSAL-

1980 :L'ASSAPE se questionne sur les lieux de passage de lignes électriques entre Meymes et Montcabrier.

L'ASSAPE rend compte d’une réunion sur l’environnement à laquelle elle a participé : « Pour limiter le “mitage”, le plan d’occupation des sols définit des contours limitant deux zones principales : zones d’urbanisation et zones agricoles… Les règles d’urbanisation demandent qu’un maximum d’îlots sylvestres publiques ou privées soient favorisées. Ces mesures sont bien vagues et peu aptes à nous préserver de la pauvreté planificatrice qui accompagne encore la création des lotissementsen cours.»

La municipalité étudie un projet de parking dans la vieille ville.

1981 : L'ASSAPE, à l’initiave de M. CLAMENS propose 1. de rerouper les commerces pour mieux les faire vivre, 2. une irrigation de la zone historique au contact de la zone marchande, 3. la création d’un espace insustriel central, 4. la création d’un repère central (place) pour chaque quartier pavillonnaire à construire.

L’ASSAPE émet donc le projet de « créer un Mail entre la Grand’rue et la rue St Sauveur en détruisant des maisons non classées. Sur une largeur de 20 m et une longueur de 150 m, il y aurait une voirie séparée, 20 places de parking, et un mail pour piétons.»

1983 : « Prolongation d’une décadence économique et d’un appauvrissement, ou tout au moins d’une uniformisation urbanistique baptisée sociale, la municipalité persiste dans sa politique de Bulldozer qui rase et après on goudronne… »

1986 : « L’ASSAPE et quinze étudiants en architecture ont mis au point des projets d’urbanisme sérieux. Le projet du Mail entre la Grand’ Rue et la rue St Sauveur, proposé en 1981 est reporté car très couteux.

Des propositions sont faites : « Acheter de maisons vacantes et des ruines, les rénover puis les louer et recentrer le centre-ville et les commerces en bas de la ville plutôt qu’en haut. »

1987 : L'ASSAPE annonce : « Les rails de la voie ferrée sont déposés, les emprises des voies sont libres pour une nouvelle utilisation : vente aux riverains ou usage public pour un intérêt général ou intercommunal : piste cyclable, voie routière). »

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Rive gauche - 1980 - Fonds AVVL et Enlèvement des rails - 1987 - Fonds MAYSSAL

1988 : L'ASSAPE annonce : Nous déplorons que, au lieu de recentrer l’aglomération comme nos études antérieures l’avaient préconisé, on ait privilégié le haut de ville en y implantant la poste et la pharmacie; une partie des services et de l’animation se trouve ainsi déportée vers le nord alors que la majeure partie de la populatiion se trouve au sud et sur la rive gauche.

L’ASSAPE a déposé la demande de création d’une maison des associations avec un foyer d’hébergement pour les jeunes REMPART.

1989: L’ASSAPE se fractionne en délégations : - chantiers de bénévoles - histoire locale et panneaux explicatifs - urbanisme et développement touristique - inventaire des bâtiments et des sites à protéger - chemins de randonnée.

« La société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France » a diffusé dans le numéro 132 de sa revue : « Sites et monuments » le communiqué suivant :

« Le crédit agricole, place de la Truffière a construit un bâtiment de style provoquant … dans un site protégé, a vingt mètres d’un donjon du XIe siècle et à l’intérieur du périmètre de protection des monuments historiques… la quasi-totalité des Puy l’Évêquois considère cet édifice comme une agression contre leur ville et leur site. L’ASSAPE a lancé une pétition recueillant 400 signatures en quelques jours ».

1995 : Le vote du nouveau Président de l’ASSAPE (M. RUSSAC) ayant eu lieu le 14 octobre est contesté : « l’envoi des convocations trop tardif, les membres de l’association en nombre insuffisant lors du vote, les cotisations des votants non à jour…. » La présidence reviendra (haut la main) à M. Jean Pierre DAVEZAC lors d’une AG extraordinaire 3 mois plus tard.

1998 : en janvier : L'ASSAPE publie son premier bulletin : « Notre Patrimoine »

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PUY L’ÉVÊQUE en 1980 - Fonds Jacques MAYSSAL


2. Dans le domaine de LA PROTECTION DES SITES y compris NATURELS.

1970 : Un membre de l'ASSAPE demande : « Comment supprimer les décharges sauvages ? Le président répond « Une usine d’incinération et de broyage est envisagée par l’AAVL pour desservir plusieurs communes.»

1971 : « La restauration et l’entretien de maisons anciennes et de petits monuments pourraient être réalisés par des jeunes bénévoles encouragés par le ministère de la jeunesse et des sports et des affaires culturelles. Ces jeunes travailleraient sous la responsabilité d’un chef de chantier. » «Les chapelles de Pestilhac (Montcabrier) et l’église de St Avit (Duravel) sont en piteux état » déclare l'ASSAPE»

1972 : L'ASSAPE annonce que le dépôt d’ordures sur la route D 111 est supprimé. Il se fera désormais à Cassagne. Une réserve de terre recouvrira régulièrement les ordures tassées. L'ASSAPE approuve les réalisations récemment effectuées à la chapelle St Michel par la Mairie.

1973 : L’ASSAPE est sollicitée pour faire un repérage d’épaves de voitures qui seront enlevées ultérieurement par une société du Lot et Garonne. L’ASSAPE annonce que son projet sur la restauration de la maison de la cale est à l’étude. « Pour sensibiliser l’opinion, ce travail doit être un exemple frappant fourni par l’association ».

1974 : L'ASSAPE annonce 1.qu’une zone industrielle et artisanale est prévue près de la gare avec possibilité d’utiliser la voie ferrée encore en activité pour le trafic des marchandises, 2. qu’une station d’épuration est à l’étude, financée à 80% par la DDA et le reste à la charge des utilisateurs et 3. qu’un embarcadère rive gauche du Lot va être installé.

1975 : L'ASSAPE annonce 1. que des travaux sont à prévoir urgemment à l’église de MARTIGNAC : les peintures murales des péchés capitaux s’abiment, 2. que la statue de St Pierre & Liens doit être traitée, 3. qu’un parking est à prévoir pour les visiteurs et 4. que les travaux de la maison de la cale, effectués par des jeunes locaux avancent très lentement.

1977 : L'ASSAPE annonce que le baldaquin du calvaire de PUY L’ÉVÊQUE est à restaurer : La croix est inscrite sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques mais pas le baldaquin. « Une partie des fonds Denieul pourrait contribuer à la rénovation du baldaquin.»

De 1973 à 1980 (environ), un fonds départemental pour la sauvegarde du petit patrimoine, appelé fonds Denieul , est lancé par le préfet du Lot de l’époque, Michel Denieul (1926-2013). Ce fonds a pour vocation la sauvegarde des petits édifices caractéristiques de l’architecture du Quercy : petites chapelles, pigeonniers, fours à pain, fontaines, moulins à vent, caselles …

1979 : L'ASSAPE annonce :« Comment éviter les dégradations des peintures de l’église de Martignac ?» . La mairie fera exécuté les travaux suivants : « établissement d’un drain à 60 cm de profondeur, application d’un enduit imperméable sur les fondations puis apport de pierres concassées pour permettre l’infiltration de l’eau. Travaux évalués à 12 000 F »

1980 : L’ASSAPE évoque la restauration du presbytère, rue BOVILA et de l’église de St AVIT de Duravel. Les vestiges de l’église de St AVIT peuvent permettre de la dater du XIe siècle. (Joints tracés au fer non rectilignes, joints rubanés et décors sculptés) L'ASSAPE annonce « Les travaux de l’église de Martignac sont décidés. « Une usine électrique est prévue entre Meymes et Puy l’Évêque qui engendrera une montée du Lot de 2 m en amont, influence sur la pêche ? »

1981 : L'ASSAPE annonce à propos du calvaire du cimetère de l’église St Sauveur : « Le calvaire ayant une valeur certaine par le service départemental des bâtiments de France a été démonté, envoyé au laboratoire des monuments historiques (Château de Champs, aux environs de Paris) pour stopper la maladie dont la pierre est atteinte. Il sera remis en place ensuite. Le baldaquin non classé, ne joue qu’un rôle de protection aux intempéries. »
L'ASSAPE annonce que « Les travaux de l’église de Martignac sont décidés : assainissement du mur nord et couverture du clocher.»

1987 : L'ASSAPE annonce « L’ASSAPE a fait l’achat de la Chapelle romane de St Avit - XIe siècle- ( de DURAVEL) pour 1F symbolique. Les travaux de restauration débuteront en 1988 avec l’union REMPART et des bénévoles locaux. Il faut se procurer un financement et une main d’œuvre spécialisée, de l’outillage, un hébergement et une intendance pour les bénévoles. »

1988 :

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1989 : « Après 12 ans de lutte poursauver ce monument, nous avons enfin vu sa renaissance, le baldaquin dont les dalles étaient branlantes a été rénové. Le calvaire du XIe siècle, composé de 2 faces de facture naïve a été restauré. Le résultat a été obtenu grâce à la volonté de la municipalité. La population a donné 25 000 F par souscription.»

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Baldaquin avant sa restauration et calvaire - Fonds : Mme BRULÉ.

1990 : Adhésion de l'ASSAPE à “REMPART”, union d’associations de sauvegarde du patrimoine : A partir de 1990, M. Serge SOUPLET jusqu’alors simple membre de l'ASSAPE, devient membre actif en même temps que retraité! Il prend en charge les jeunes de REMPART avec M. CLAMENS et M. DAVEZAC. Ensemble, ils retroussent leurs manches pour effectuer de nombreux travaux de restauration du patrimoine dans PUY L’ÉVÊQUE et son canton.

1991 : «Une équipe de 30 scouts venant de Périgueux a campé à St Avit en Avril. En déblayant la nef, ils ont découvert un fragment de sarcophage de 60 x 80 cm ; la direction Régionale des Antiquités Historique a été prévenue».

UN ARTICLE DE CE BLOG EST ENTIERMENT CONSACRÉ AUX JEUNES DE REMPART ET AUX TRAVAUX QU’ILS ONT EFFECTUÉS. ILS N’ONT PAS LAISSÉ QUE DES TRACES DE LEURS PASSAGES DANS LE PAYSAGE DE PUY LÉVEQUE ET DE SES ENVIRONS MAIS AUSSI DANS LE COEUR DE CEUX QUI LES ONT ENCADRÉS !


3. Dans le domaine TOURISME ET LOISIRS.

1971 : L'ASSAPE se charge de réaliser le tracé et le balisage du GR 36 dans la portion Bonaguil - Labastide du Vert pour une mise en service en été 1972. L'ASSAPE aimerait que la capacité d’accueil des touristes augmente : nécessité de campings, de campings à la ferme et de villages-vacance pour héberger les touristes. L'ASSAPE annonce qu'« une promenade pour piétons est prévue au-dessus de la canalisation qui conduira les eaux d’égout vers l’usine d’épuration prévue à l’ancien abattoir ».

1972 : L'ASSAPE suggère la création d’un syndicat d’initiative. « les S.I. sont nés à la fin du XIXe. Accueil et renseignements …» L'ASSAPE fait aussi la « Suggestion de fêtes médiévales à la cale avec musique et costumes d’époque… » et signale que le terrain de camping sera inauguré le 2 juillet

1974 : L’ASSAPE annonce «1. la construction de bungalows au camping du Méouré par la Mairie, 2. qu’un regroupement des SI sur la basse et moyenne vallée du Lot est envisagé. »

1986 : L'ASSAPE suggère : « Amélioration du tourisme par l’augmentation de l’hébergement, par l’installation de boutiques artisanales, par l’aménagement des bords du Lot, par des circuits de visite, des randonnées à pied et en vélo et par la reprise d’animations.»

1990 : L'ASSAPE se propose de créer une notice historique du village et créer des circuits pour randonneurs comportant 3 points : 1) faire revivre un chemin rural 2) faire découvrir le site et 3) présenter un ou plusieurs monuments. « Le 1er circuit regroupera le site de Duravel, Pestillac, Orgueil et St Avit.».

1991 : L'ASSAPE annonce que la construction des bungalows par la Mairie, au camping du Méouré, est achevée.

1992 : L'ASSAPE a oeuvré pour la création de chemins de courtes randonnées de 2 à 3 heures à Montcabrier, sur le causse de Grézels et déviation du GR36 par St Avit.

1999 : Le clocher de PUY L’ÉVÊQUE possède le seul carillon historique du Lot. L’ASSAPE souhaite le doter d’un automate avec plusieurs mélodies mémorisées religieuses et profanes.

2001 : L'ASSAPE annonce qu’elle vient de créer la revue : « Le patrimoine campanaire du canton de Puy L’Evêque ».

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DES PROBLEMES EXISTENTIELS

  • En 1971 : Le président de l'ASSAPE déclare :« Une similitude d’objectifs entre l’ASSAPE et AAVL est constatée donc il faut unir les moyens humains et financiers et éviter le double-emploi, les pertes d’énergie et les dépenses injustifiées ». (AAVL -Association pour l’Aménagement de la Vallée du Lot - regroupe 5 départements : Lot-et-Garonne, Lot, Aveyron, Cantal et Lozère- 1968- 2008-)

  • En 1973 : l’ASSAPE expose ses « difficultés d’exister en raison de son petit nombre d’adhérents mais aussi parce que la majorité de ses administrateurs est constituée de résidents puy l’évêquois occasionnels ».

  • En 1974 : l’ASSAPE demande « un droit de regard, de consultation et de pouvoir sur les permis de construire, sur le plan d’occupation des sols, sur le choix des plaques de rue, … »

Les relations deviennent rapidement tendues entre les autorités locales et l’ASSAPE !

  • En 1980 : le Dr Brulé, président de l’ASSAPE, relate un entretien orageux avec le maire « vous n’avez aucun pouvoir ! » s’est-il entendu répondre.

  • En 1986 : le Président de l’ASSAPE expose : « L’ASSAPE ne fait pas de politique, elle est guidée par l’intérêt de PUY L’ÉVÊQUE et de son canton cependant elle reconnait que les sujets sur lesquels elle intervient sont politiques : avenir de la cité, urbanisme et emploi. Elle s’intéressera au programme des candidats des prochaines élections municipales et donnera son opinion.»

Pas facile de devenir « Calife à la place du Calife » !


LES POINTS IMPORTANTS :

1. La création d’une brochure par l’ASSAPE : «N’abîmons pas notre Quercy »

« Cette modeste brochure n’a d’autre but que de jeter un cri d’alarme, de faire comprendre pourquoi certaines choses sont belles et d’autres laides. Nous donnons aussi quelques conseils pratiques pour éviter les erreurs les plus voyantes… »

Elle est souvent évoquée au cours des comptes-rendus. Ses cinquante pages devaient être une aide pour les particuliers, une sorte de guide :

  • pour la restauration ou la construction (reconnaissance des styles, notions d’architectures, importance de l’environnement, conseils sur les matériaux à employer et/ou sur la façon de les utiliser au niveau des murs, des ouvertures, des charpentes, des toitures, des cheminées,des auvents et de la zinguerie) en exposant des erreurs à éviter.
  • pour les démarches administratives et les demandes d’obtention de prêts.

Son étude et sa rédaction ont demandé du temps. Son financement était prévu par des annonceurs. Sa publication a été confiée à la CNEP qui n’a pas eu les fonds escomptés pour l’imprimer. La CNEP demandait d’en réduire le nombre de pages de moitié puis a fait faillite en 1977. Cette brochure n’a jamais été éditée.

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2. La création de chemins de randonnée.

Selon la formule regroupant 4 points d’intérêt : Chemins, sites ou monuments et histoires locales, nos chemins de randonnée font leurs preuves.

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L’association RANDOVAL née en 1996, présidée par M. Serge SOUPLET qui fut épaulé par M. Denis BUTRUILLE (tous deux membres de l'ASSAPE) est issue du travail préalable de l'ASSAPE.


3. La revue : Le Patrimoine Campanaire.

L’intention de créer un « musée campanaire » aux étages du clocher St Sauveur n’a pas vu le jour.

« Le patrimoine Campanaire du canton de Puy L’Évêque », brochure remarquable, retrace l’histoire de l’Art Campanaire, des clochers et de leurs cloches, des fondeurs et de la conception des clochers. Les clochers du canton de PUY L’ÉVËQUE et leurs cloches y sont scrupuleusement inventoriés.

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4. Les chantiers avec les jeunes de REMPART.

Les travaux de restauration de monuments historiques et l’ouverture de chemins de randonnée se sont avérés très satisfaisants pour le canton et pour les jeunes eux-mêmes.

UN ARTICLE DE CE BLOG LEUR EST ENTIERMENT CONSACRÉ : ILS N’ONT PAS LAISSÉ QUE DES TRACES DE LEURS PASSAGES DANS LE PAYSAGE DE PUY LÉVEQUE ET DE SES ENVIRONS MAIS AUSSI DANS LE COEUR DE CEUX QUI LES ONT ENCADRÉS !


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L’église de St Avit et La chapelle de Pestilhac - Fonds Mayssal -