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Méli-MéLOT

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Anecdotes tirées de l’ouvrage de Jean Charles intitulé “Vive le Lot”-

Jean Charles (1922-2003) était un humoriste et écrivain français.

Fils de marchand de biens, il fut professeur, surveillant, speaker à la radio, employé de comptoir en Afrique Noire, commissaire de bord sur un bateau-usine, garçon de course à l’ONU (1942-1951), journaliste (1952), puis écrivain, résumait-il dans le Who’s Who France. À la rubrique sport favori, il avait mis sieste, jugé pas assez sérieux, et tennis de table, dont il avait remporté le tournoi gentleman en 1978.

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C’est par les livres qu’il s’est fait connaître. Le nom de Jean-Charles est immédiatement associé à celui de son grand succès: -La Foire aux cancres-. L’ouvrage a été tiré à plus d’un million d’exemplaires, deux millions avec les traductions, en une vingtaine de langues, en chinois, en japonais etc, sauf en anglais. Les Anglais n’en ont pas voulu , a déclaré Jehanne Jean-Charles, son épouse et elle même auteur.

Parmi les perles de La Foire aux cancres : L’Australie est située aux antilopes de la France - Les trois grandes époques de l’humanité sont l’âge de la pierre, l’âge du bronze et l’âge de la retraite - Principe d’Archimède : tout corps plongé dans un liquide en ressort mouillé -.

Après La Foire aux cancres, il a produit de nombreux recueils de perles et autre variantes dans le registre de l’humour: Foire aux assurances, Foire aux antiquités, Vingt cancres après, Le rire c’est la santé ainsi que Meurtres sur carte postale -, un policier, et - Phama, prix Goncourt.. Parmi ses derniers ouvrages, Pièges et malices du savoir-vivre (1994), Où est donc ma femme (1999) et Vive le Lot. Il avait pratiquement achevé Vive les centenaires.

Le peintre du Lot Henri Martin, né en 1860

Un village : Labastide-du-Vert Une belle bâtisse du XVIIIe siècle portant le nom de Marquayrol qui signifie « maison des cailloux ». Une demeure accrochée à flanc de coteaux. Derrière la maison, son atelier. Le peintre de la lumière y viendra durant 40 étés avant de s’y installer définitivement.

Ses peintures automnales avaient souvent la nostalgie du départ…

Il y mourut un jour de novembre 1943.

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Henri Jean Guillaume Martin, dit Henri Martin, né à Toulouse le 5 août 1860, mort à Labastide-du-Vert le 12 novembre 1943. Il est un peintre post-impressionniste français. Henri Martin effectue son apprentissage à l’École des beaux-arts de sa ville natale de 1877 à 1879, dans l’atelier de Jules Garipuy. Muni d’une bourse municipale, il part en 1879 pour Paris où il devient l’élève de Jean-Paul Laurens. Ce voyage marque un tournant dans son art et oriente l’artiste vers une inspiration poétique. Sa technique : des touches courtes, séparées et parallèles y construisent les formes et la lumière, dans un chromatisme idéalisé et propice au rêve. En 1896, il obtient la croix de chevalier de la Légion d’honneur et, en 1914, il est nommé commandeur. Le 24 novembre 1917 il est élu membre titulaire de l’Académie des beaux-arts, section de peinture, au fauteuil de Gabriel Ferrier.

Le château de MERCUES

Ancienne résidence des évêques de Cahors. Le Général De Gaulle y passa la nuit du 6 mai 1951. Du haut de ce nid d’aigle, il s’écria en regardant la vallée tachetée de vert «du château de Mercuès, on voit monter vers soi l’histoire » …

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Paul Pavlowitch : alias Emile Ajar

Prête nom de l’écrivain Romain Gary pour quelques romans (la vie devant soi, prix Goncourt 1975- La Promesse de l’aube…) Cadurcien depuis fin 1950. Il vit sur le causse près de Labastide-Murat. Il publia sous son nom un roman intitulé - Victor - suivi de - Céline - fresques sur la vie d’un paysan Quercynois.

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Romain Gary, né Roman Kacew , le 21 mai 1914 (8 mai dans le calendrier julien) à Vilna dans l’Empire russe (actuelle Vilnius en Lituanie) et mort le 2 décembre 1980 à Paris, est un aviateur militaire . Il est résistant, (fait compagnon de la Libération) , diplomate, romancier, scénariste et réalisateur français, de langues française et anglaise. Important écrivain français de la seconde moitié du XXe siècle, il est également connu pour la mystification littéraire qui le conduisit, dans les années 1970, à signer plusieurs romans sous le nom d’emprunt d’Émile Ajar, en les faisant passer pour l’œuvre d’un tiers. Il est ainsi le seul romancier à avoir reçu le prix Goncourt à deux reprises, le second prix étant attribué à un roman écrit sous ce pseudonyme.

LUZECH - Notre Dame de l’Ile :

Au XVe siècle, la chapelle se dressait sur une véritable île d’où son nom. Ce bras du Lot l’isolait alors du reste de la boucle. Ce bras n’existait plus à la fin du XVIIe siècle.
Selon la légende plusieurs apparitions de la Vierge ont déterminé l’emplacement de la chapelle car la Vierge après avoir descendu les flancs de la colline aurait dénoué son tablier pour l’étaler sur l’eau afin de traverser la rivière pour rejoindre l’extrémité de la presque île.. Cette chapelle est dédiée aux mariniers.

PUY L’ÉVÊQUE -

Olivier Mallemouche, souffleur de verre couronné par plusieurs distinctions. C’est en 1990 qu’il décida de s’installer à Puy l’Evêque dans une ancienne station service avec vue sur les vignobles du Lot. Lors d’une visite de son atelier devant les quatre fours incandescents, une religieuse s’écria en se signant : « Oh ! L’enfer doit ressembler à ça ! »

Installé à ce jour à Bretenoux.

Festin de roi.

Menu servi lors de l’inauguration de la ligne de chemin de fer Cahors – Capdenac en 1891 :

  1. Potage,
  2. Purée de volaille,
  3. Hors d’œuvres variés,
  4. Bouchée à la cadurcienne,
  5. Saumon du Lot,
  6. Filet de bœuf financier,
  7. Jambon d’York historié,
  8. Langouste en bellevue,
  9. Petits pois à la française,
  10. Salade à la moscovite,
  11. Bombes glacées,
  12. Pièce montée,
  13. Desserts assortis.
  14. Café, fine champagne et liqueurs, vieux Cahors de 1874, Saint Julien, champagne.

L’Herm

Gaston Mouly, natif de Goujounac, s’installe comme maçon en 1946, il bâtit l’atelier de Zadkine aux Arques à qui il confia son rêve de devenir sculpteur. Adepte de l’art brut, il se mit à dessiner dès 1983 et à sculpter le ciment. Son œuvre : des sculptures décrivant des scènes rurales réalisées en galettes de ciment coloré. Il meurt en 1997.

Il réalise des « galettes » en ciment armé représentant des personnages, des panneaux en ciment colorés et, parfois, des sculptures de plus grande dimension décrivant des scènes rurales et de la vie quotidienne. Il dessine ses projets pour préparer ses armatures métalliques et cela l’amène, après sa rencontre avec Gérard Sendrey de la Création Franche à Bègles, à développer son activité de dessin, qui prolonge et renouvelle son œuvre sculptée à partir de 1989. Réalisés sur de grands formats au crayon de couleur, ses dessins illustrent, pour la plupart, des scènes quotidiennes de la vie rurale.

Le Quercynol

Apéritif lotois, quinquina amélioré au vieux brou de noix.
Recette de la Comtesse Duffour de Raymond qui a succédé à son père Louis Roque distillateur à Souillac

Une recette ancestrale. Nous sommes en 1905. Louis Roque fonde sa Distillerie à Souillac. Il bénéficie déjà d’une solide expérience. Son père et son grand-père étaient eux-mêmes distillateurs à Sarlat en Périgord Noir. Louis Roque disparaît en 1946, laissant l’entreprise à sa fille, la Comtesse Duffour de Raymond, qui lui donne ses lettres de noblesse avant de se retirer, à l’âge de 88 ans et de passer le relais à son neveu André Bizac, petit-fils de Louis Roque. Ce dernier reprend les rênes puis les confie à son beau-fils Philippe Denoix. Cinq générations sont restées fidèles à la devise de Louis Roque : limiter la quantité pour privilégier la qualité et assurer la continuité de l’entreprise dans le plus grand respect de la tradition familiale. Ainsi, le secret de fabrication de La Vieille Prune, élaborée il y a cent ans par Louis Roque, a été jalousement gardé dans la famille et transmis de génération en génération.

La Joconde et le Lot

Pour échapper à la convoitise des allemands pendant la seconde guerre mondiale plus de 3000 œuvres dont la Joconde furent évacuées du Louvre pour être cachées dans le Lot. La Joconde trouva refuge au château de Montal . Elle est bien sûr repartie pour Paris et pourtant on la retrouve à Cahors au centre de l’îlot Fouillac au fond d’une courette peinte en trompe l’œil. Et elle tricote . . .peut être a t’elle la nostalgie de sa Toscane natale et veut se préserver du froid.

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La Joconde ou Portrait de Mona Lisa, est un tableau de l’artiste Léonard de Vinci, réalisé entre 1503 et 1519, qui représente un portrait mi-corps, probablement celui de la Florentine Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo. Aujourd’hui, elle trône, impavide, au Louvre. Mais entre le 27 septembre 1938 et le 17 juin 1945, La Joconde voyagea dix fois, cachée dans une caisse à double paroi, et identifiée par le seul matricule «MNLP n° 0». Les grands musées nationaux craignent les bombardements, mais aussi les pillages allemands. Au gré des événements - débâcle, invasion, occupation de la zone libre, libération -, la caisse contenant La Joconde fuit et migre, comme les Français. Elle transitera par le château de Chambord - sorte de gare de triage pour les milliers d’œuvres en danger -, séjournera à Louvigny, à l’abbaye de Loc-Dieu, à Montauban, de nouveau à Chambord, pour finir la guerre à Montal, dans le Lot.

Les truffes.

Un ancien raconte « si la terre se fend après le 15 août, l’hiver suivant il faut creuser à cet endroit. Avant 1940 il y avait autant de truffes que de pommes de terre dans le Lot ».
Si vous trouvez des truffes, n’oubliez pas qu’elles sont fragiles. Si vous en cassez une, évitez de faire comme un restaurateur indélicat qui tenta d’en réparer une en se servant d’une épingle! Les deux morceaux ainsi joints finirent dans l’assiette d’un haut personnage. L’on crut à un attentat et une discrète enquête fut menée.

Touzac, La source bleue

Prés de la source bleue d’une eau très limpide protégée par des bambous, se trouvait la maison d’une célèbre actrice du début du 20e siècle : Marguerite Moreno, intimement associée à l’écrivaine Colette qui elle, habitait la petite maison qui jouxtait sa propriété nommée « Le Castélou ». Les deux femmes partagèrent de doux moments dans notre Lot en attestent les lettres écrites par Colette à Marguerite où sont évoqués les bons souvenirs passés ensemble.

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Marguerite Moreno, nom de scène de Lucie Marguerite Monceau, est une actrice française née le 15 septembre 1871 à Paris et morte le 14 juillet 1948 à Touzac (Lot).
Marguerite Moreno entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Gustave Worms. Engagée à la Comédie-Française en 1890, elle côtoie sur scène Charles Le Bargy, Mounet-Sully, Julia Bartet, Coquelin cadet, Paul Mounet. Elle est alors « la muse des symbolistes »… En 1903, Marguerite Moreno quitte la Comédie-Française et rejoint le théâtre de Sarah Bernhardt, puis plus tard le théâtre Antoine. Pendant sept ans, elle dirige à Buenos Aires la section française du conservatoire. Au début de l’entre-deux-guerres, elle s’installe dans sa propriété du Lot. En 1945, aux côtés de Jouvet, elle triomphe au théâtre dans le rôle d’Aurélie de « La Folle de Chaillot », écrit pour elle par Jean Giraudoux. Son dernier film, « L’assassin est à l’écoute », sort quelques semaines après sa mort en 1948.